Milan, 20 mars (LaPresse) – La Curva de Milan a exercé « des pressions et des formes de chantage sur l'équipe, les joueurs et les supporters adverses dans le but de contrôler le service de billetterie et la sécurité à l'intérieur du stade ». Pour ce faire, il a utilisé la « violence » et l'« omertà » comme ses « principales caractéristiques ». C'est ainsi qu'un inspecteur de la brigade mobile de Milan témoigne dans le procès contre Francesco Lucci, Christian Rosiello et Riccardo Bonissi, les trois ultras Rossoneri arrêtés dans l'opération « Doppia Curva » par la Dda de Milan le 30 septembre 2024 et qui ont choisi d'être jugés selon le rite ordinaire. L'agent de la section de criminalité organisée répond aux questions du procureur Paolo Storari en racontant comment s'est déroulée l'enquête qui a permis d'innocenter les dirigeants des supporters organisés milanais.

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