Rome, 19 avril (LaPresse) – « Ce mot ‘entraîneur intérimaire’ est un mauvais mot. Il me donne une sensation désagréable. Quand quelqu’un arrive, c’est un entraîneur, et il entraîne. La vie d’un entraîneur peut changer en trois ou quatre matchs. On peut avoir un contrat de cinq ans, perdre cinq matchs d’affilée et être renvoyé. C’est toujours seul, il vit au jour le jour, de match en match. Sans planification et sans futur. Le futur se construit aujourd’hui, puis demain avec un nouvel entraînement, c’est ainsi qu’il faut vivre. On tire des leçons du passé. Le futur ne te donne rien à part de l’anxiété ; il faut juste bien se préparer, et ainsi, quand tu arrives au match, tu donnes tout, c’est tout ce qui compte. » C’est ainsi qu’Igor Tudor, entraîneur de la Juventus, s’est exprimé en conférence de presse, deux jours avant le match contre Parme, prévu lundi soir au 'Tardini'. « Qu’est-ce que j’attends de la Juve ? Je n’attends aucune étape. J’attends un grand match. J’attends une grande performance de ma part. Il n’est pas dit qu’ils peuvent nous attendre, car contre l’Inter, ils ont pressé haut et ont obtenu le match nul », a-t-il ajouté.