Rome, 30 avril (LaPresse) – « Le football est le plus beau métier du monde, si l’on apprend à se libérer de la pression. » Ainsi s’est exprimé Leonardo Bonucci au micro de Vivo Azzurro TV. Aujourd’hui adjoint de l’équipe nationale italienne U20 dirigée par Bernardo Corradi, il fut hier une figure incontournable de la Juventus (502 matchs, 35 buts) et de l’équipe d’Italie (121 sélections, 8 buts). Il fêtera demain ses 38 ans.
Près d’un an après avoir annoncé la fin de sa carrière de joueur, Bonucci se prépare – peut-être – à devenir entraîneur, avec l’honnêteté qui l’a toujours caractérisé.
« L’idée est là », confie-t-il en souriant. « Je prépare actuellement le diplôme UEFA A, qui me permettrait d’entraîner des équipes de jeunes jusqu’aux U20 ainsi que des équipes premières en Serie C. Si la flamme qui m’a poussé à devenir footballeur venait à se rallumer, alors l’objectif serait de mériter un jour la chance d’entraîner un grand club, voire même l’équipe nationale. »
Et s’il devait un jour diriger une équipe, Bonucci aimerait fusionner deux univers opposés : le passionné Antonio Conte et le posé Roberto Mancini. Car pour celui qui a porté le maillot azzurro plus de 100 fois – quatrième de tous les temps avec 121 sélections et 8 buts –, il ne suffit pas de savoir : il faut aussi savoir écouter.
« J’ai eu la chance d’être entraîné par de très grands techniciens, mais si je devais en choisir deux comme points de référence pour un éventuel avenir sur le banc, ce seraient Antonio et Roberto. Des personnalités complètement différentes, mais ils m’ont énormément appris sur le plan tactique », a conclu Bonucci.
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