Rome, 17 mai (LaPresse) – Le duel, au moins dans les mots, a déjà commencé. Carlos Alcaraz, qui affrontera Jannik Sinner demain en finale des Internationaux, a immédiatement mis un peu de tension dans l’air. Interrogé par les médias espagnols sur sa rivalité avec le numéro un mondial et sur les déclarations de Sinner qui, à la veille du tournoi, avait exprimé sa déception de ne pas avoir reçu le soutien de certains joueurs pendant sa suspension pour dopage, Alcaraz a répondu franchement.
"Au final, chacun pense à ses propres intérêts. Il y aura ceux qui écrivent ou veulent le soutenir. Je n’ai pas parlé avec Sinner, mais c’est le circuit, on peut s’entendre plus ou moins bien. J’ai une bonne relation en dehors du court, mais nous ne sommes pas très proches", a admis le joueur de Murcie.
"C’est compliqué quand on se bat pour ces places, quand on est en compétition directe. Mais j’ai beaucoup de respect pour lui, pour ce qu’il a fait après trois mois, et je suis très content de le revoir. Je ne lui ai pas parlé, mais c’est normal qu’il soit déçu que certains n’aient rien dit. Je ne peux pas être ami avec un adversaire", a-t-il ajouté.
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