Turin, 26 mai (LaPresse) – À peine les projecteurs de la Serie A se sont-ils éteints que les présidents et dirigeants sont déjà à pied d’œuvre pour planifier la saison prochaine. Comme souvent, ce sont les entraîneurs qui occupent le devant de la scène avant le véritable début du mercato estival. En Serie A, des grands clubs aux équipes de milieu de tableau jusqu’aux relégués, presque toutes les formations envisagent de changer d'entraîneur, que ce soit par choix ou par nécessité. Le grand bal des entraîneurs commence avec la Juventus, qui rêve d’Antonio Conte mais qui, dans l’immédiat, se prépare à disputer le Mondial des clubs avec Igor Tudor sur le banc. Dans la capitale aussi, l’attente est palpable. Claudio Ranieri a fait ses adieux après une cinquième place – à deux doigts d’une qualification historique pour la Ligue des champions – et l’attention se porte désormais sur l’annonce du nouvel entraîneur par la famille Friedkin. Situation similaire pour Vincenzo Italiano, sondé par l’AC Milan – la priorité du nouveau directeur sportif Igli Tare est justement de trouver un entraîneur – mais qui pourrait rester à Bologne après le triomphe historique en Coupe d’Italie et une possible prolongation de contrat. L’échec de la Lazio à se qualifier pour les compétitions européennes – à cause d’un effondrement face à Lecce lors de la dernière journée – a sérieusement compromis la position de Marco Baroni, qui ne devrait pas être confirmé par Claudio Lotito. Paolo Panoli est lui aussi en danger, après une fin de saison catastrophique avec le Torino.
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