Un tribunal du Delaware, sur la côte Est des Etats-Unis, a décidé mercredi qu’Elon Musk serait autorisé à présenter les révélations d’un lanceur d’alerte lors de son procès contre Twitter.
Cette juridiction chargée de trancher le litige a, par contre, rejeté la demande du patron de Tesla de reporter le procès, prévu en octobre.
Musk tente depuis des mois de s’extraire de la prise de contrôle de Twitter, qui s’élève à 44 milliards de dollars.
Peiter Zatko, ancien responsable de la sécurité de Twitter, avait affirmé récemment que le réseau social a dissimulé des failles sécuritaires « graves et choquantes », induisant en erreur aussi bien les régulateurs que les utilisateurs.
Pour justifier l’abandon de la transaction, le milliardaire avait, initialement, contesté les chiffres sur le nombre d’utilisateurs de la société, basée à San Francisco, estimant qu’ils ont été gonflés par des millions de comptes automatisés.
Toutefois, les affirmations de Zatko ont donné de nouveaux arguments à Musk.
Zatko, qui a été licencié de Twitter plus tôt cette année, a fait état de graves lacunes dans le traitement par la société des données personnelles des utilisateurs, y compris l’exécution de logiciels obsolètes.
Il a également déclaré que les dirigeants avaient dissimulé des informations sur les violations et le manque de protection des données des utilisateurs.
Twitter a poursuivi Musk en justice pour le forcer à finaliser son projet d’acquisition.
Plus de 100 personnes, banques, fonds et autres entreprises ont été citées à comparaître dans le procès, qui devrait s’ouvrir le 17 octobre devant la Cour de la chancellerie du Delaware.