Le chef du groupe jihadiste Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al-Sahraoui, a été tué par les forces françaises, a annoncé le Président français Emmanuel Macron sur Twitter dans la nuit de mercredi à jeudi.

« Il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel », a ajouté le Chef de l’Etat français.

Cet été, en juin et juillet, Paris avait déjà annoncé la mort ou la capture de plusieurs cadres de haut rang de l’EIGS par la force française Barkhane et ses partenaires, dans le cadre de sa stratégie de cibler les dirigeants et les cadres des organisations jihadistes.

Le chef de l’EIGS « est mort à la suite d’une frappe de la force Barkhane », a tweeté de son côté la ministre française des Armées Florence Parly, en saluant également « un coup décisif contre ce groupe terroriste ». « Notre combat continue », a-t-elle affirmé.

L’EIGS, créé en 2015 par Adnan Abou Walid al-Sahraoui, membre du « Front Polisario » et de la mouvance jihadiste Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), avait été désigné comme « ennemi prioritaire » au Sahel, lors du sommet de Pau (sud-ouest de la France), en janvier 2020.

Il est en effet considéré comme étant à la manœuvre de la plupart des attaques dans la région des trois frontières, un vaste espace aux contours vagues à cheval sur le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

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