Le président de la transition au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a estimé mardi qu'une nouvelle "phase" a été "enclenchée par les terroristes", contre des civils, quelques jours après l'enlèvement d'une cinquantaine de femmes dans le nord du pays.
« Aujourd’hui une autre phase est enclenchée par les terroristes. Sur le volet militaire nos hommes sont déterminés à les affronter, ils commencent donc à s’en prendre aux populations civiles, innocentes, les humilier, les tuer », a déclaré le président Traoré lors d’une rencontre à l’université de Ouagadougou avec des étudiants venus de l’ensemble du pays.
Jeudi et vendredi, une cinquantaine de femmes ont été enlevées par des jihadistes présumés dans deux localités au nord et à l’ouest de la commune d’Arbinda (nord), selon les autorités de la région. Des recherches terrestres et aériennes sont en cours pour les retrouver. L’ONU a exigé leur libération « immédiate ».
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