Dans un communiqué publié par son organe de propagande Amaq, le groupe déclare que ses combattants « ont infligé des pertes massives dans les rangs des forces du Burkina Faso dans une embuscade tendue vendredi dernier ». Cette embuscade dans la région du Sahel frontalière du Mali et du Niger, dont le bilan provisoire a été annoncé lundi par l’armée, pourrait s’avérer la plus meurtrière jamais commise contre les forces de sécurité depuis celle de novembre 2021 à Inata (nord): 57 gendarmes avaient alors été tués après avoir vainement lancé des appels à l’aide.
Les jihadistes ont indiqué avoir « repéré un convoi de forces burkinabées essayant d’avancer vers les zones qu’ils contrôlent dans la province d’Oudalan près de la frontière agitée avec le Mali ». Les combattants de l’EI ont « incendié un véhicule blindé et saisi un véhicule et 27 motos, ainsi que des dizaines de fusils automatiques et un certain nombre de grenades propulsées ».