Après lui avoir demandé de se présenter à la police, ce que ses avocats ont refusé, les policiers « sont venus le chercher chez lui » à Nouakchott avec un mandat, a dit à l’AFP Me Ciré Cledor Ly. Il devait donc passer la nuit en détention avant l’ouverture de son procès mercredi matin, a ajouté l’avocat.
Ould Abdel Aziz, qui a dirigé la Mauritanie de 2008 à 2019, ainsi qu’une dizaine d’anciens Premiers ministres et ministres et des hommes d’affaires doivent répondre devant le tribunal de multiples chefs d’accusation, dont « enrichissement illicite », « abus de fonctions », « trafic d’influence » ou « blanchiment ». Ils sont soupçonnés de malversations dans la passation de marchés publics ou la cession du domaine immobilier et foncier de l’Etat.